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La télémédecine est devenue un outil indispensable pour rapprocher les soins des patients, leur éviter des déplacements inutiles et leur assurer, en cas de nécessite, une surveillance médicale à distance.

En Tunisie, la première expérience de liaison de télémédecine a eu lieu en 1996 et la même année le ministère de la santé publique a opté dans le cadre de son plan informatique stratégique pour son  introduction  comme outil de travail dans les établissements publics de la santé La Société Tunisienne de Télémédecine et e-Santé a été crée en mars 1999.

Depuis, ce démarrage, 23 stations ont été installées dans différents hôpitaux publics et ont fonctionné plus ou moins régulièrement.

Elles étaient situées dans 9 hôpitaux principaux, 5 centres  ou instituts spécialisés et 6 hôpitaux régionaux. Certains services ont eu des liaisons plus au moins régulières avec des hôpitaux étrangers comme ceux  de Marseille, Toulouse, Nice et Rome.

Plusieurs  raisons dont la  vétusté des équipements qui n’ont pas été mis à jours, les difficultés matérielles, l’épuisement de l’enthousiasme des utilisateurs et surtout l’absence d’une stratégie à l’échelle nationale ont entrainé une dégradation de la situation .D’après les rapports du Centre Informatique du Ministère de la Santé Publique (CIMSP) et des experts invités par le ministère il n’y avait, en 2009, que 4 stations  fonctionnelles.

Le MSP avait alors mis en place en vu d’évaluer la situation et proposer des solutions  4 commissions auxquelles notre association  avait participé .Il s’agit  des commissions suivantes :

  • Institutionnalisation de la télémédecine et sa place dans l’organisation des soins
  • Protocoles et codification des actes de télémédecine
  • Cadre juridique et déontologique nécessaire au développement de la télémédecine
  • Rémunération des actes de télémédecine.

Les recommandations présentées en 2010 étaient les suivantes :

  • Mise en place d’un réseau national de télémédecine fonctionnant  avec  un coordinateur  à l’échelle nationale
  • Implication des secteurs  sanitaires  aussi bien publique  que privé.
  • Développement de  l’exportation des services de santé.
  • Recours à un opérateur indépendant  qui aura la charge de mettre en place les structures et d’organiser la télémédecine dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Par ailleurs les commissions ont préparé chacune dans son domaine des projets de textes dont un amendement du code de déontologie pour donner un caractère légal à ce nouveau mode  d’exercice. Mais les circonstances  et d’autres priorités ont entrainé un gel de cette activité pendant les premiers mois postérieurs à la « révolution ».

Mais à partir de janvier 2012, notre association a recontacté le ministre de la santé et le ministre des technologies de l’information et la communication qui ont affirmé leur volonté de relancer la télémédecine en Tunisie à l’occasion  du Séminaire National de Télémédecine tenu

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